GRAFICS

André Gaudreault
Fondateur et directeur

Directeur du GRAFICS depuis sa fondation en 1992, André Gaudreault est professeur titulaire en études cinématographiques au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal depuis 1991. Il a été fondateur ou co-fondateur de plusieurs organisations à l’échelle nationale et internationale :
DOMITOR en 1985, dont il a été le premier président élu de 1987 à 1994, le Centre de recherche sur l’intermédialité (CRI, devenu le CRIalt, Centre de recherches intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques) en 1997, dont il a été directeur jusqu’en 2005, ainsi que l’Observatoire du cinéma au Québec en 2007. Il était directeur de la revue Cinémas entre 1999 et 2015.

André Gaudreault a obtenu une bourse Killam (Conseil des Arts du Canada) en 1997 pour une recherche sur l’avènement du montage dans le cinéma des premiers temps. En 2010, il a remporté un prix à l’international, le Prix Jean-Mitry décerné par Le Giornate del Cinema Muto en Italie afin de récompenser les individus ou les institutions qui se sont particulièrement illustrés sur le plan international dans la défense et la valorisation de l’héritage du cinéma muet. Il a été nommé en 2011 membre honoraire à vie de DOMITOR, l’association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma des premiers temps, en reconnaissance de ses états de service envers l’Association et envers le développement des recherches savantes sur le cinéma des premiers temps. En 2013, il a reçu un prestigieux Guggenheim Fellowship qui lui permettra de poursuivre ses recherches sur l’impact de la révolution numérique sur l’identité du cinéma. Il a été récipiendaire en 2014 du Prix André-Laurendeau, une distinction remise par l’Association francophone pour le savoir – Acfas, destinée à une personne s’étant illustrée dans le domaine des sciences humaines. Il a également été élu fellow de la Société royale du Canada (division des lettres et sciences humaines de l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines), en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la vie intellectuelle du Canada, en 2014.

André Gaudreault a également dirigé de nombreux projets de recherches financés, entre autres, par le CRSH, le FR-QSC et Patrimoine canadien. Il a signé des ouvrages de narratologie filmique (notamment Du littéraire au filmique. Système du récit) et d’histoire du cinéma (notamment Cinéma et attraction. Pour une nouvelle histoire du cinématographe). Il a dirigé de nombreuses activités scientifiques à caractère international et a été professeur invité dans une douzaine d’universités à travers le monde. Ses recherches actuelles et son ouvrage le plus récent (La fin du cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, co-écrit avec Philippe Marion) portent notamment sur la « crise du numérique » que traverse le cinéma.

Julie Beaulieu

Julie Beaulieu a joint les rangs du Département des littératures de l’Université Laval (Québec) à titre de Professeure adjointe en études cinématographiques en 2012. Après avoir réalisé une maîtrise en études cinématographiques à l’Université de Montréal (2000), elle a poursuivi ses études doctorales en littérature comparée à la même université. Sa thèse, L’entrécriture dans l’œuvre de Marguerite Duras : texte, théâtre, film (2007), a donné lieu à plusieurs publications depuis 2005.

Au cours des dernières années, elle a notamment collaboré au collectif In the Dark Room: Marguerite Duras and Cinema (Bern : Peter Lang, 2009), dirigé par Rosanna Maule. Elle a également publié des articles dans différentes revues académiques, dont Cinémas, Textimage, Méridien critique/Meridian Critic, Nouvelles Vues, Écranosphère et Champ pénal/Pénal Field, dont l’article « Comment aborder la sexualité des femmes incarcérées à l’écran ? L’exemple québécois de la série-télé Unité 9 », paraîtra en 2016.

Ses recherches se sont toujours ancrées au carrefour du cinéma, de la littérature et des études féministes. Ses travaux récents portent sur le rapport du cinéma aux technologies numériques, plus particulièrement sur la production cinématographique des femmes selon une approche (techno)féministe, à l’exemple de la figure du cyborg dans l’art et les films de l’Américaine Lynn Hershman Leeson. Elle s’intéresse au cinéma d’avant-garde et expérimental ainsi qu’aux représentations des genres et des sexualités dans le nouveau cinéma queer, la New French Extremity et les séries télévisées.

Julie Beaulieu est présentement directrice de la revue Écranosphère.

Page personnelle – Université Laval

Page personnelle  – Academia

Richard Bégin

Richard Bégin est professeur adjoint en études cinématographiques au département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et co-chercheur au sein du partenariat international TECHNÈS. Il est le fondateur de la revue Écranosphère et directeur adjoint de la revue Cinémas. Il a publié en 2009 aux Presses de l’Université de Vincennes Baroque cinématographique : essai sur le cinéma de Raoul Ruiz. Il a co-dirigé avec Laurent Guido le numéro L’horreur au cinéma de la revue Cinémas, ainsi que le collectif Figures de violence avec Bernard Perron et Lucie Roy. Il a également co-dirigé avec Bertrand Gervais et André Habib le numéro « L’imaginaire des ruines » de la revue Protée ainsi qu’un collectif intitulé La circulation des images. Médiation des cultures (avec Myriam Dussault et Emmanuelle Dyotte). Il est responsable de deux projets de recherche subventionnés, De l’image traumatique comme chose publique. Pour une esthétique de la mobilité numérique : Immersion, communication, représentation (CRSH) et Des usages cinématographiques de la téléphonie mobile à la mobilographie (FRQSC).

Ses intérêts de recherche tournent depuis plusieurs années autour des problématiques formelles, imaginaires et discursives soulevées d’abord par les figures de la démesure, du chaos et de la décadence associées aux cinémas baroque et de science-fiction, puis, plus largement, par les représentations cinématographiques du désastre, de la violence et de la catastrophe, ainsi que par leurs images captées par les téléphones portables « intelligents » et à la circulation de celles-ci sur Internet. Ses plus récentes publications proposent l’analyse de la « mobilographie » (l’écriture de la mobilité) permise par les différents dispositifs portables, de la Pathé Baby à la GoPro, lesquels rendent possible la production d’images ayant pour référence privilégiée le corps du sujet filmant. En ce sens, la question de ce qu’il appelle la « corporéité instrumentée » s’avère centrale à ses recherches et lui permet de penser sur nouveaux frais la théorie des attractions en regard de la perception corporelle et de la production d’images somatiques.

Marta Boni

Marta Boni est professeure adjointe au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Elle a soutenu, en 2011, sa thèse de doctorat à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, dont le titre est De l’intertextualité au transmédial. Pratiques de réécriture autour de  »Romanzo Criminale ».  Elle s’intéresse aux problèmes théoriques et méthodologiques liés aux phénomènes de type sériel et à leurs mutations dans le panorama contemporain des cultures numériques: séries télé, adaptation, transfiction, transmédia, world building. De ces phénomènes, elle explore la complexité narrative et l’entrelacement de celle-ci avec les pratiques de réception.

Marta Boni a mené diverses recherches postdoctorales notamment à l’Université Concordia (Mel Hoppenheim School of Cinema) et à l’Université de Bologne. Elle a enseigné à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Elle poursuit actuellement un projet de recherche  « Les séries télé à l’ère de la culture numérique. Production, diffusion, réception et circulation en réseau » .

Elle est membre du comité de direction de CinémaS ainsi que du réseau Narrative Ecosystems Exploring contemporary serial narratives as complex ecosystems.

Emmanuel Château-Dutier

Jean Gagnon

Jean Gagnon a obtenu un Doctorat en Études et pratiques des arts de l’UQAM en 2014 et sa thèse portait le titre : « Faire comme les musiciens. Le jeu instrumental dans les performances audiovisuelles ». Il poursuit des activités de commissaire et critique d’art indépendant et collabore à l’occasion à des périodiques tels que Art Journal, Artpress 2, esse arts +opinions, ETC et CV photo. Il est membre du conseil d’administration de cette dernière publication.

Il a été l’initiateur et co-directeur de l’Alliance de recherche DOCAM (Documentation et conservation du patrimoine des arts médiatiques) de 2005 à 2010. Il avait fondé le Centre de recherche et de documentation (CR+D) de la Fondation Daniel Langlois pour l’art, la science et la technologie et son programme de chercheur résident (2002-2010), dont les collections ont été données à la Cinémathèque québécoise en 2011. Il a produit Digital Snow, une ressource numérique et un catalogue en ligne de l’ensemble de l’œuvre de Michael Snow. À L’automne 2007, il fut le commissaire de l’exposition « e-art. Art contemporain et nouvelles technologies » au Musée des beaux-arts de Montréal.

André Habib

André Habib est professeur agrégé au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Il a soutenu une thèse de doctorat au Département de littérature comparée à l’Université de Montréal en 2008 portant sur le cinéma et l’imaginaire de la ruine. Il est l’auteur de L’attrait de la ruine (Crisnée, Yellow Now, 2011). Il a dirigé, avec Michel Marie, l’ouvrage L’avenir de la mémoire : patrimoine, restauration, réemploi cinématographique (Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2013); avec Viva Paci, Chris Marker et l’imprimerie du regard (L’Harmattan, coll. « Esthétiques », 2008) ainsi que, avec Sylvano Santini, Hermine Ortega et Erik Bordeleau, Épopée – textes, entretiens, documents (Spirale/Nota Bene, 2013). Il a obtenu en 2008 la Bourse Bill Readings, décernée par le Département de littérature comparée, ainsi que, en 2001, le Prix Bazin-Sadoul de la Mel Hoppenheim School of Cinema. Il est membre du comité scientifique du Centre de recherches intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques (CRIalt). Il fait partie, depuis 2009, du Conseil d’administration de la Cinémathèque québécoise. Il a également été, de 2002 à 2007, secrétaire de rédaction de la revue Intermédialités. Il est, depuis 2002, coordonnateur de la section cinéma de la revue électronique Hors Champ, pour laquelle il a écrit plus d’une soixantaine d’articles et organisé plus d’une vingtaine de programmes et d’événements à la Cinémathèque québécoise, au Centre Segal ou dans le cadre de festivals (FNC, RIDM, etc.). Ses recherches récentes ont porté sur l’esthétique des ruines, les archives cinématographiques, le cinéma expérimental et la cinéphilie.

Guillaume Lafleur

Guillaume Lafleur est programmateur-conservateur à la Cinémathèque québécoise. Il détient un doctorat en Littérature comparée de l’Université de Montréal (2007). Sa thèse portait sur les enjeux scénographiques et dramaturgiques de la théâtralité au cinéma. Il a rédigé une centaine d’articles sur le cinéma contemporain et le cinéma élargi, principalement dans les revues Spirale, Hors-champ, Ciel variable et Contre-jour dont il a été membre du comité de rédaction, de 2008 à 2013. Il a été chercheur postdoctoral au CRILCQ en 2007 et boursier postdoctoral du CRSH en 2008-2010, sous la supervision de Dr. Samuel Weber (Northwestern University).
Il a été directeur artistique d’Antitube, organisme basé à Québec et voué à la diffusion du cinéma d’auteur de 2009 à 2012. Puis, de 2012 à 2014 il s’est occupé de la direction générale et artistique de Daïmôn à Gatineau, centre de production et de diffusion en arts médiatiques. Depuis 2013, il a dirigé et coordonné trois symposiums sur le cinéma expérimental actuel qui ont impliqué la participation de commissaires, critiques et cinéastes canadiens, québécois et internationaux, dont Tomonari Nishikawa et Ken Jacobs.
À titre de programmateur-conservateur à la Cinémathèque québécoise, il commissarie des expositions, élabore des rétrospectives de réalisateurs et réalisatrices clés de l’histoire du cinéma, ainsi que des cycles thématiques, avec un intérêt soutenu pour le cinéma expérimental. Il participe aussi au comité d’acquisition de la Cinémathèque québécoise. Il a publié aux éditions Varia en 2015 le livre Pratiques minoritaires, fragments d’une histoire méconnue du cinéma québécois (1937-1973). Enfin, il codirige avec Sylvano Santini la collection Cinéma québécois des éditions Varia.

Jean-Marc Larrue

Jean-Marc Larrue est professeur adjoint au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Directeur fondateur de l’Annuaire théâtral, revue québécoise d’études théâtrales, il est également président de l’Association internationale du théâtre à l’université (AITU-IUTA) depuis 2008. En 2007, il fonde avec Marie-Madeleine Mervant-Roux (Centre national de la recherche scientifique, ARIAS, Paris) une équipe internationale de recherche qui se consacre à l’étude du son au théâtre depuis l’apparition des technologies de reproduction sonore. Ses publications portent sur l’histoire du théâtre au Québec (modernité et période contemporaine) et sur l’intermédialité. L’avènement de l’électricité (fin XIXe siècle) et des technologies numériques (fin du XXe) ayant profondément transformé les pratiques théâtrales, il consacre l’essentiel de ses recherches, depuis une dizaine d’années, aux questions d’intermédialité, de performativité et de théâtralité : rapports du théâtre avec les autres médias et avec les technologies, phénomènes d’hybridation spectaculaire, etc. Il est l’auteur, notamment, de Le théâtre yiddish à Montréal (Éditions Jeu), Les Nuits de la « Main » (en collaboration avec André-G. Bourassa, VLB), Le Monument inattendu (HMH-Hurtubise), Le théâtre à Montréal à la fin du XIXe siècle (Fides), Le Théâtre au Québec – 1825-1980 (avec André-G. Bourassa et Gilbert David), Théâtre sans frontières – Theatre without Frontiers – Teatro sin fronteras (en collaboration avec Maria S. Horne et Claude Schumacher, AITU Press), Vies et morts de la création collective – Lives and Deaths of Collective Creation (en collaboration avec Jane Baldwin et Christiane Page, Vox Theatri). Il prépare un ouvrage consacré à l’intermédialité et au théâtre à paraître en 2013.

Rosanna Maule

Rosanna Maule est Associate Professor à la Mel Hoppenheim School of Cinema de Concordia University à Montréal. Elle a obtenu son doctorat en Communication Studies avec concentration en études cinématographiques en 2000 de la University of Iowa (États-Unis). Elle est Undergraduate Programme Director à Concordia University où elle coordonne également le International Exchanges Committee. Elle est l’auteur de Beyond Auteurism: New Directions in Authorial Film Practices in France, Italy, and Spain since the 1980s (Bristol: Intellect Books, 2008) et elle a dirigé In the Dark Room: Marguerite Duras and Cinema (Oxford: Peter Lang, 2009). Elle a publié plusieurs chapitres de livres et de nombreux articles de revues d’études cinématographiques internationales, en plus d’en diriger des numéros thématiques. Elle est membre de DOMITOR et du Women and the Silent Screen International Association. Elle participle au Steering Committee du Women and Film History International depuis sa fondation et a co-dirigé avec Catherine Russell le colloque international « Women and Silent Screen » à Concordia University en 2004 qui a donné lieu à la publication de deux numéros spéciaux dans des revues savantes en études cinématographiques.

Viva Paci

Viva Paci est professeure de théorie du cinéma et interprétations visuelles à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), où elle dirige la concentration en « Cinéma et images en mouvement » du programme de maîtrise en communication.

Elle a fait ses études de maîtrise en Italie où elle a obtenu en 1999  le titre de Dottore in Lettere e filosofia de l’Università di Bologna, avec un mémoire en Histoire du cinéma au DAMS (Discipline de l’Art de la Musique et du Spectacle). Elle est l’auteure d’une thèse de doctorat en littérature comparée et cinéma (De l’attraction au cinéma, Université de Montréal, 2007). Sa recherche postdoctorale à l’université McGill (Art History and Communications Studies Department, 2008 et 2009), portait sur les relations entre cinéma et musée. Elle a enseigné dans diverses universités : à Montréal, à Bologne et à Lausanne.

Membre du GRAFICS, de l’Institut du Patrimoine et du CRIalt, elle est aussi co-secrétaire de DOMITOR. Elle a publié des articles dans des revues internationales comme The Moving Image. Journal of the Association of Moving Image Archivists, Les Annales de géographie, Cinémas, Cinéma & Cie, Intermédialités, Sociétés et représentations, Comunicazioni sociali, Médiamorphoses, International Journal of Technology, Aesthetics et Communication. Ses livres comprennent, notamment, Chris Marker et l’imprimerie du regard (avec André Habib, 2008) et le numéro de la revue Cinémas sur la représentation de la rue dans les cinémas européens contemporains, « Prises de rue » (avec Michael Cowan et Alanna Thain, 2010). Viva Paci est l’auteur de Il cinema di Chris Marker (2005), de La comédie musicale et la double vie du cinéma (2011) et de La machine à voir. À propos de cinéma, attraction, exhibition (2012).

Elle a codirigé les colloques internationaux, qui ont eu lieu à la Cinémathèque québécoise : La magie des effets spéciaux. Cinéma – Technologie – Réception (avec André Gaudreault et Martin Lefebvre, en 2013) ; et Une télévision allumée. Les arts dans le noir et blanc du tube cathodique (avec André Gaudreault, en 2015).

Elle a dirigé des projets de recherché-création : « Remembrance of Things to Understand. Webdocumentary Essay on Chris Marker’s Paths » http://www.webdoc.chrismarker.ca (2013) ; « Up the High Line : New York sous le regard du cinéma » http://highline.webdocumentary.ca/ (2015). Ses projets de recherche actuels portent sur les relations entre cinéma et musée, entre cinéma et télévision et sur le webdocumentaire.

Bernard Perron

Bernard Perron est professeur titulaire en études cinématographiques au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal depuis 2000. Il a fondé, en 2001, l’équipe de recherche Ludiciné devenu le Laboratoire universitaire d’observation et de documentation vidéoludiques (LUDOV ), et en 2012, le premier programme universitaire francophone d’études du jeu vidéo.

Bernard Perron a dirigé des projets de recherches financés le CRSH et le FQRSC. Il a entre autres co-dirigé pour Routledge les anthologies The Video Game Theory Reader (2003), The Video Game Theory Reader 2 (2009) et The Companion to Video Games Studies (2014). Il a également dirigé Horror Video Games: Essays on the Fusion of Fear and Play (McFarland, 2009). Il a écrit Silent Hill: The Terror Engine (The University of Michigan Press, 2011), publié dans la collection d’ouvrages qu’il co-dirige: Landmark Video Games. Ses recherches portent sur le jeu vidéo, l’horreur, le cinéma interactif, sur la cognition, la narration et le jeu dans le cinéma narratif, ainsi que sur l’avènement du montage.

Yves Picard

Yves Picard est professeur permanent au département de Communication du Cégep André-Laurendeau, représentant du comité des enseignants du programme Arts, lettres et communication, chargé de cours à l’Université de Montréal et membre du GRAFICS. Il enseigne depuis plus de trente ans dans les cégeps et les universités. Il contribue à l’élaboration du programme en Arts et lettres (MEQ, 1999) ainsi qu’à  l’élaboration du programme en Arts, lettres et communication (MERST, 2013). Parallèlement, il reçoit une Mention d’excellence (AQPC, 2009) et obtient un Ph.D. (Université de Montréal, 2013). Sa thèse avance que la fiction télévisuelle, notamment québécoise, procède de ses débuts à nos jours sur un spectre qui la mène de la télé-oralité à la télé-visualité; elle sera publiée sous une version remaniée par les Presses de l’Université de Montréal (PUM). Récemment, il codirige un dossier de CiNéMAS sur la fiction télévisuelle et un colloque sur La télévision des premiers temps, donne des conférences sur l’évolution de la fiction télé au Québec et écrit des articles et chapitres dans des revues et livres savants nationaux et internationaux, seul ou en collaboration, ayant pour trait commun l’idée que la fiction télévisuelle du nouveau millénaire, d’ici et d’ailleurs, participe à un Âge d’art.

Jean-Pierre
Sirois-Trahan

Directeur de la revue savante Nouvelles Vues, Jean-Pierre Sirois-Trahan est professeur agrégé au Département des littératures de l’Université Laval (Québec) depuis 2003. Il a obtenu un double doctorat à l’Université de Montréal et à l’Université de Paris 3. Sa thèse portait sur le découpage et la réception. Membre invité du CRI depuis 2004, il est également chercheur au projet de recherche PPS « La mise en scène théâtrale et les formes sonores et visuelles », ainsi qu’au sein du partenariat international TECHNÈS. Il a codirigé avec la philosophe Sophie-Jan Arrien l’ouvrage Le montage des identités (PUL, coll. Kairos, 2008), tiré d’un colloque international du même nom. Il a codirigé un numéro (automne 2003) de la revue Cinémas sur le dispositif au cinéma. Il est spécialiste du cinéma des débuts sur lequel il a publié des dizaines d’articles et codirigé deux ouvrages : Au pays des ennemis du cinéma… Pour une nouvelle histoire des débuts du cinéma au Québec (Nuit blanche, 1996) et La vie ou du moins ses apparences. Émergence du cinéma dans la presse de la Belle Époque (Cinémathèque québécoise/Grafics, 2002). Il est également spécialiste du cinéma québécois sur lequel il a notamment écrit un article discuté pour les Cahiers du Cinéma (octobre 2010). Théoricien et historien, il travaille actuellement sur l’intermédialité du cinéma, notamment avec la musique rock au Québec.

Marcello
Vitali-Rosati

Marcello Vitali-Rosati est professeur adjoint de Littérature et culture numérique au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal depuis 2012.

Après avoir étudié la philosophie à l’Université de Pise, il a publié une première monographie sur Emmanuel Lévinas et a obtenu un doctorat en philosophie (Université de Pise / Paris IV-Sorbonne, 2006). Sa thèse (Corps et virtuel. Itinéraires à partir de Merleau-Ponty, publiée chez L’Harmattan, 2009) porte sur le concept de virtuel, notion à laquelle il a également dédié son essai S’orienter dans le virtuel (Hermann, 2012). Sa dernière monographie traite de la notion d’identité à l’époque du numérique : Égarements. Amour, mort et identités numériques, Hermann, 2014.

Marcello Vitali-Rosati mène une réflexion philosophique sur les enjeux des technologies numériques : la notion d’identité virtuelle, le concept d’auteur à l’ère d’Internet, et les formes de production, de publication et de diffusion des contenus en ligne. Dans ce cadre, il dirige le séminaire « Écritures numériques et éditorialisation » organisé grâce à un partenariat entre l’Université de Montréal, l’Université McGill, l’Institut de recherche et innovation du Centre Pompidou, la Maison des sciences de l’Homme Paris-Nord et la revue Sens Public.

Il a enseigné à l’Université pour étrangers de Pérouse (Italie) et dans des écoles d’art et de technologie à Paris. Il dirige, avec Michael Sinatra, la collection « Parcours numériques » aux Presses de l’Université de Montréal.

Blogue de recherche

Site personnel 

Alanna Thain

Alanna Thain est professeure agrégée d’études culturelles et cinémas du monde dans le département d’anglais et directeur de l’Institut Genre, sexualité et études féministes à l’Université McGill. Son travail porte sur les questions du temps, de réalisation et de médias à travers le cinéma contemporain, la danse et la performance.

Elle dirige également le Moving Image Research Laboratory (MIRL), consacré à l’étude du corps dans le déplacement des médias d’image. Elle est l’auteur de « Bodies in Suspense: Time and Affect in Cinema », à paraître aux presses de l’Université du Minnesota. Son essai, « Tendering the Flesh: The ABCs of Dave St. Pierre’s Contemporary Utopias » (TDR/ The Drama Review, mai 2014) co-écrit avec Virginia Preston, a remporté le prix Richard Plant du meilleur essai en anglais de la Canadian Association of Theatre Research. Elle termine actuellement un livre sur la danse au cinéma post-numérique. Son travail a été publié dans diverses revues dont Visual Anthropology Review, TDR, Music and Sound in Documentary Film, the Oxford Handbook of Screendance Studies, Intermédialités, Parallax, David Lynch in Theory et plus encore.

Elle dirige également un projet de recherche-création, Cinema out of the Box, un projet visant à développer des outils pratiques pour un cinéma mobile.

François Albera

Marta Braun

Tom Gunning

François Jost

Charlie Keil

Frank Kessler

Germain Lacasse

Laurent Le Forestier

Philippe Marion

Paul Moore

Gilles Mouëllic

Toni Pape

Giusy Pisano

William Uricchio

Pierre Véronneau

Rémy Besson

Thomas Carrier-Lafleur

Pierre Chemartin

Caroline Chik

Baptiste Creps

Doctorant
Visiteur de recherche

baptistecreps@gmail.com

Philippe Gauthier

Santiago Hidalgo

Quentin Gille

Louis Pelletier

Philippe Theophanidis

Ayse Toy Par

Enseignante chercheuse
Faculté de communication- section cinéma
Université Galatasaray

ayse.toy@gmail.com

Valentine Robert

Stéphane Tralongo

Solène Campos Velho

Justine Chevarie-Cossette

Kim Décarie

Charlotte Dronier

Nicolas Dulac

Timothée Huerne

Joël Lehmann

Nawal Maftouh

Sophie Rabouh