• _________Véritable lieu d’expérimentation théorique et de réflexion historiographique, le GRAFICS rassemble depuis 20 ans chercheurs établis et jeunes chercheurs, dans une entreprise commune : celle de comprendre l’émergence et la constitution des pratiques audiovisuelles qui persistent, sous des formes multiples, dans la culture actuelle.
L’objectif général de notre programmation actuelle est d’enrichir la réflexion autour de la notion fédératrice d’identité du média, en historicisant cette réflexion et en l’articulant autour de quatre grands moments d’innovation technologique : invention vers 1895 des technologies de prise de vues cinématographiques, introduction vers 1930 des technologies de sonorisation des films, avènement vers 1950 des technologies télévisuelles et le récent passage au numérique vers 1995. La programmation se décline selon 3 axes :
— Axe 1 || Identité et dispositifs
— Axe 2 || Identité et esthétiques
— Axe 3 || Identité et mémoires
Ensemble, ces axes rendent compte des principaux facteurs, discours et pratiques qui concourent à l’émergence, à l’affirmation ou à la dissolution de l’identité, ou selon notre hypothèse, des identités du média cinématographique.
Cet axe de la programmation du GRAFICS aborde la question de l’identité du média/médium cinématographique par le biais de sa définition en tant que dispositif pris dans un faisceau de pratiques culturelles et médiatiques. Il s’articule principalement autour des projets de recherche d’André Gaudreault et Philippe Marion sur l’impact du numérique sur l’identité du cinéma, de Marcello Vitali-Rosati sur la culture numérique et les nouvelles formes d’éditorialisation en ligne, de Jean-Marc Larrue sur l’impact de la radio sur la pratique théâtrale dans les années 1920, de Jean-Pierre Sirois-Trahan sur la culture visuelle à Montréal au tournant des 19e et 20e siècles ainsi que sur celui de Richard Bégin sur les pratiques liées à la téléphonie mobile.
Les technologies numériques ont profondément changé notre culture. Il ne s’agit pas simplement de nouveaux outils mis à notre disposition : les pratiques numériques ont modifié notre façon d’habiter le monde. L’analyse du monde numérique doit donc être en premier lieu une réflexion sur la culture numérique et non seulement sur les outils. Pareillement, avec le changement des supports, des modalités de publication, des mécanismes de visibilité, d’accessibilité et de circulation des contenus, c’est l’ensemble de notre rapport au savoir qui se trouve remis en question. Quelles sont aujourd’hui les modalités de l’écriture ? Quels sont les dispositifs de structuration et d’agencement des contenus en ligne ? Que devient l’auteur ? Quels modèles économiques faut-il imaginer ? Autant de questions auxquelles cette recherche veut apporter réponse, en développant une réflexion théorique qui s’appuie sur l’examen d’un certain nombre de cas d’étude significatifs dans le domaine des pratiques de l’écriture numérique.
Chercheur principal :
Marcello Vitali-Rosati (Université de Montréal)
Co-chercheurs :
Michael Sinatra (Université de Montréal)
Gérard Wormser (École Normale Supérieure de Lyon)
Nicolas Sauret (Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou)
Stéfan Sinclair (Université McGill)
Partenaires :
Université de Montréal
Université McGill
Institut de recherche et d’innovation du Cenre Pompidou
Maison des sciences de l’homme Paris-Nord
Revue Sens Public
Site Internet :
http://seminaire.sens-public.
En s’appuyant sur leur hypothèse de la « double naissance des médias », les chercheurs interrogent les soubresauts identitaires que le cinéma traverse aujourd’hui et proposent des clefs pour comprendre l’impact du numérique sur l’univers médiatique actuel. Submergé par la déferlante du numérique, qui brouille radicalement les frontières entre les médias (cinéma, télévision, BD, Internet, téléphonie, etc.), le cinéma serait en train de mourir : la chaleur du photochimique a cédé le terrain à la froideur du pixel et le hors-film a commencé à envahir avec ses transmissions par satellite les salles dévolues au septième art. Pourtant le cinéma est partout : il s’inscrit sur de nouveaux supports et s’affiche sur de nouveaux écrans.
Chercheurs principaux
André Gaudreault (Université de Montréal)
Philippe Marion (Université Catholique de Louvain)
L’objectif principal de ce projet est d’analyser le changement du concept d’auteur à l’ère du web, en particulier dans le domaine de la littérature numérique. Les nouvelles formes d’éditorialisation – à savoir les processus de mise en forme et de mise à disposition des contenus en ligne – offrent un nouveau modèle de production et de circulation des contenus – et en particulier des textes littéraires. C’est l’ensemble des dispositifs d’éditorialisation qui garantit l’accès et, finalement, la signification de chaque document. Pour démontrer cette hypothèse, et comprendre le nouveau statut de la fonction auctoriale, il est nécessaire de développer une analyse approfondie des dispositifs d’éditorialisation et d’en comprendre le fonctionnement.
Chercheur principal :
Marcello Vitali-Rosati
Recherche centrée sur les différents usages cinématographiques de la téléphonie mobile tels que l’instauration d’une production ambulante et d’une réception itinérante ainsi que le recours, dans une visée de création cinématographique, à la mobilité, aux réseaux et aux procédés de géolocalisation. L’objectif général est d’étudier les transformations que les images enregistrées à l’aide de téléphones portables intelligents font subir au médium cinématographique.
Chercheur principal
Richard Bégin
La percée fulgurante de la radio au cours des années 1920 a eu un impact majeur sur la pratique théâtrale. D’une part, la radio a largement recruté dans les rangs des artistes de théâtre ses premières vedettes; d’autre part, elle a instauré, grâce à sa technologie, une nouvelle parole publique fondée sur l’intimité et la conversation. Jusque-là, la parole publique – religieuse, politique, théâtrale – reposait sur les règles séculaires de l’éloquence. Le projet de recherche est centré sur les effets de cette nouvelle réalité sonore et sur les diverses stratégies que le théâtre a développées pour conserver son public.
Chercheur principal
Jean-Marc Larrue (Université de Montréal)
À travers une archéologie des dispositifs ayant précédé l’invention des procédés cinématographiques (les panoramas, la lanterne magique, les jouets optiques, etc.), l’objectif de cette recherche est de définir le paysage médiatique et les horizons d’attente déjà en place au moment de l’émergence du cinématographe à Montréal. L’une des hypothèses soulevée est que la nouveauté du dispositif cinématographique a poussé les institutions du spectacle (théâtre, music-hall, musée de cire, etc.) à reconsidérer leurs pratiques, opérant ainsi un bouleversement des fonctions populaires leur étant associées.
Chercheur principal
Jean-Pierre Sirois-Trahan (Université Laval)
Il est question dans cet axe des principaux procédés formels ou syntaxiques ayant participé à la reconnaissance des identités du cinéma. Il s’agit ici de déplacer la thématique des identités depuis la question du cinéma comme média vers la question du cinéma comme médium (moyen d’expression possédant son propre langage et sa spécificité). Au moment où tout un faisceau de pratiques historiquement liées à l’utilisation du support argentique tendent à disparaître et, avec elles, l’ensemble des technologies par le truchement desquelles on opérait le tournage, le visionnage, le découpage et le collage des films sur pellicule, il faut considérer, à la faveur de cet axe de recherche, dans quelle mesure les conditions de la praxis, aussi bien celle du tournage, tel que Julie Beaulieu, Richard Bégin, Viva Paci et Yves Picard le font dans leurs recherches, que celle du montage, comme c’est le cas, entre autres, dans les recherches d’André Gaudreault et de Bernard Perron, ont été affectées lors des différents moments de crise traversés par le médium.
Artiste et cinéaste américaine, Lynn Hershman Leeson a marqué par ses innovations formelles et son engagement féministe l’art contemporain et le cinéma indépendant des femmes. Le projet s’inscrit dans le contexte des récentes avancées technologiques qui ont influencé non seulement les théories de l’art et de la culture, de même que les théories féministes, mais également la production artistique des femmes (dont Cheang, Hammer et Minh-ha). L’usage accru des technologies numériques au cinéma, qui permet l’utilisation d’une caméra légère et abordable, ou d’Internet comme lieu de création et de diffusion, est synonyme de grandes possibilités pour la majorité d’entre elles. Ce projet propose donc d’analyser le concept et la figure du cyborg qui traverse la production de cette pionnière du multimédia et de l’art sur Internet (Web Art).
Chercheure principale :
Julie Beaulieu (Université Laval)
Le téléphone mobile intelligent est devenu en quelques années à peine l’appareil de prise de vues privilégié pour les spectateurs ou victimes d’événements violents qui souhaitent partager dans l’immédiat leur expérience de la terreur ou faire acte de témoignage. Chacune de ces images traumatiques circule, d’écran en écran, de manière à produire un espace commun inédit. Cette recherche vise à analyser l’instauration d’une esthétique nouvelle propre à la mobilité numérique, dans laquelle ces images, de par leur diffusion et circulation, jouent un rôle fondamental ; en interaction presque quotidienne avec les ordinateurs et les écrans, les spectateurs développent une culture esthétique du numérique.
Chercheur principal :
Richard Bégin (Université de Montréal)
Recherche qui vise à mettre en lumière l’évolution des pratiques du montage dans leurs relations aux technologies. Elle a comme objectif d’évaluer l’impact des technologies sur les modes de segmentation, de fragmentation et d’assemblage des films dans ces moments de définition ou de redéfinition de l’identité du médium cinématographique que constituent les expérimentations, les innovations et les mutations technologiques. Ce sont plus particulièrement quatre « périodes de crise » de l’identité du médium cinématographique qui seront placées sous observation : l’avènement du cinéma vers 1895, le passage du muet au parlant vers 1930, l’émergence de la télévision vers 1950 et ce que l’on appelle actuellement la « révolution numérique » du tournant des années 2000.
Chercheur principal :
André Gaudreault (Université de Montréal)
Co-chercheuses et co-chercheurs :
Charlie Keil (University of Toronto)
Janine Marchessault (York University)
Charles O’Brien (Carleton University)
Viva Paci (Université du Québec à Montréal)
Bernard Perron (Université de Montréal)
Collaboratrices et collaborateurs :
François Albera (Université de Lausanne)
Martin Barnier (Université Lumière Lyon 2)
Gilles Delavaud (Université Paris 8 St-Denis)
Philippe Gauthier (University of Ottawa)
Tom Gunning (University of Chicago)
Frank Kessler (Utrecht University)
Laurent Le Forestier (Université Rennes 2)
Priska Morrissey (Université Rennes 2)
Laurent Véray (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Qu’il s’agisse des problématiques soulevées par le rapport entre l’image et le son ou de celui entre le moment du tournage et le moment de la réception, les débuts du cinéma et ceux de la télévision partagent des enjeux communs. Cette recherche vise à mettre en parallèle les périodes de l’élaboration des dispositifs techniques de chacun des deux médias et d’étudier les relations entre les discours et pratiques qui ont marqué chacune d’elles.
Chercheuse principale :
Viva Paci (Université du Québec à Montréal)
Cette recherche qui aborde les différents aspects de la question identitaire dans les fictions audiovisuelles. Il y est notamment question des cas de l’Afrique et de l’Inde, bastions de deux des plus importantes industries cinématographiques actuelles (Nollywood et Bollywood), lesquelles peuvent avoir un impact notoire sur le développement de la cinématographie mondiale et la diffusion de certains discours identitaires et nationaux. Il s’agit notamment d’examiner l’incidence de la production télévisuelle de fiction (les téléséries) – en coproduction ou fruit de l’adaptation aux normes industrielles d’autres pays – sur les discours identitaires d’un pays.
Chercheur principal :
Viva Paci (Université du Québec à Montréal)
Collaborateurs :
Marc Menard (Université du Québec à Montréal)
Margot Ricard (Université du Québec à Montréal)
Paul Tana (Université du Québec à Montréal)
L’esthétique du documentaire au cinéma plonge ses racines au sein de contextes de diffusion du savoir du 19e siècle qui se situaient entre didactisme et spectacle. Le Web-documentaire émane de la même tradition et entretient des relations encore plus complexes avec elle ainsi qu’avec des formes littéraires (telles que l’écriture à la première personne) et la série télévisée. Procédant d’un état des lieux et d’une analyse de la production Web-documentaire, le projet vise à éclairer le phénomène à la lumière d’une histoire complexe de pratiques de diffusion du savoir qui ont fait appel, entre autres médias, au cinéma.
Chercheur principal :
Viva Paci (Université du Québec à Montréal)
This research project proposes to develop the theory of genres using a contemporary and important object of study in which this continuous evolution is particularly evident: the video game. As authors in genre theory have noted, it is difficult to “capture” the essence of a genre, since the works attached to it do not strictly follow a reiterative logic; the most notable works are still those which engage in a dialogue with the generic tradition to better redefine the latter’s conventions. It is therefore important to benefit from and enrich approaches that capture the intrinsic movement of genres. This research project will focus on five videoludic generic labels which are genuinely essential in the discursive space, and which best allow to study the historical evolution of video games, the links between storytelling and gameplay, as well as genres’ transgeneric and internal innovation regimes: the first person shooter (FPS), the adventure game, the role-playing game (RPG), the platform game, and the strategy game.
Chercheur principal :
Bernard Perron (Université de Montréal)
Les liens ténus entre le cinéma et la télévision font l’objet de cette recherche à travers l’exemple de la fiction télévisuelle québécoise. Il est plus précisément question des rapports dynamiques tissés au cours des années cinquante entre l’irruption de la télé au Québec et l’avènement de la modernité dans le cinéma québécois. Il s’agit de mettre en valeur le parcours esthétique de la fiction télévisuelle qui est passé, au cours de ces cinquante dernières années, d’un attrait pour l’oralité à un intérêt pour la visualité.
Chercheur principal :
Yves Picard
Ce troisième axe aborde la question des identités du cinéma selon l’angle de la mémoire. Il porte plus particulièrement sur le patrimoine cinématographique et les politiques de sauvegarde déployées tout au long du 20e siècle, et qui jouèrent un rôle prépondérant dans l’affirmation et la reconnaissance de l’identité du cinéma. Cet axe réunit les recherches d’André Habib sur l’archivage et les enjeux du numérique, de Jean Gagnon sur la documentation et la conservation de l’audiovisuel numérique et multimédiatique et de Rosanna Maule sur l’archivage multimédia du cinéma des femmes.
Recherche qui vise à établir des méthodes, des règles de catalogage et des outils de documentation de fonds qui rassemblent des documents audiovisuels numériques et multimédiatiques. Il est plus précisément question de la numérisation audiovisuelle, de la gestion des fichiers et de l’accès numérique aux ressources audiovisuelles ainsi que de l’émulation informatique comme méthode d’accès aux documents multimédiatiques et interactifs.
Chercheur principal :
Jean Gagnon (Cinémathèque québécoise)
La « révolution numérique », dans le domaine du cinéma, recoupe des réalités très différentes, de la réalisation au montage en passant par la projection et la circulation sur Internet. Le présent projet vise à combler, en s’appuyant sur l’exemple de la Cinémathèque québécoise, le fossé qui sépare les recherches théoriques sur l’archive, les diverses réalités institutionnelles, technologiques et économiques rencontrées au sein des archives elles-mêmes, et des productions artistiques qui traduisent et médiatisent une relation spécifique à l’archive et à son imaginaire.
Chercheur principal :
André Habib (Université de Montréal)
Ce projet se penche sur les relations entre les cinéastes expérimentaux et les archives cinématographiques, nationales, parapubliques, privées. Il a pour but d’historiciser et de documenter, au plus près, les pratiques des artistes ou des cinéastes qui pratiquent l’art du found footage ou cinéma de réemploi (Ken Jacobs, Bruce Conner, Hollis Frampton, Bill Morrison, Eric Rondepierre, Gustav Deutsch, etc.), en tentant de resituer leurs gestes de réemploi dans une histoire plus large des archives audiovisuelles, en tentant de faire apparaitre les enjeux institutionnels, légaux, techniques, symboliques sous-jacents à ces pratiques. En d’autres mots, sous quels modes, en fonction de quels paramètres (matériels et institutionnels) s’effectue leur découverte et leur réemploi des images.
Chercheur principal :
André Habib
This research project focuses on cinephilia as a conceptual framework for examining the gender politics subsumed in the constitution of film culture and rethinking the conjunction of gender, identity, and aesthetic politics in film discourse and culture. The purpose is to examine the gendered divide intrinsic in this distinctive approach to film as a pointer to the contentious positioning of gender at the interface of art and mass culture.
Chercheur principal:
Rosanna Maule (Concordia University)
This research/creation project examines the status of women filmmakers as directors, authors and producers in fiction feature filmmaking within the local/global nexus of contemporay cinema, marked by the rejection of gender-specific and feminist positions as both conceptually limitative and professionally counter-productive. The final product will be a virtual archive of women’s cinema conceived as a multi-media platform. The purpose is to disseminate information, encourage discussion, and further research about subject positions, themes, and discourses relative to women in present-day fiction cinema and to redefine “women’s cinema” outside of essentialist or universalizing positions.
Co-chercheurs :
Rosanna Maule (Concordia University)
Guylaine Dionne (Concordia University)
Les membres du grafics collaborent avec d’autres chercheurs, au sein de programmations parallèles. Quatre de nos membres réguliers (André Gaudreault, André Habib, Jean-Marc Larrue et Viva Paci) participent comme cochercheurs à un projet de développement de partenariat financé par le CRSH (2011-2013) :
Le projet de recherche a comme objectif de remettre la question de l’archivage dans le contexte plus large des processus sociaux de mémoire, des enjeux politiques et économiques de la gestion du passé. Quatre axes ont été établis pour répondre chacun à une des questions suivantes : Comment comprendre le statut paradoxal de l’archive numérique ? Sur quelles bases établir la numérisation des archives ? Comment organiser le développement durable des archives ? Comment comprendre les nouvelles formes de subjectivité ?
Chercheur principal
Éric Méchoulan
Co-chercheuses et co-chercheurs
Pierre Anctil (Université d’Ottawa)
Philippe Bouquillon (Université Pais 8 St-Denis)
Lynn Copeland (Simon Fraser University)
Jean-Louis Déotte (Université Paris 8 St-Denis)
Philippe Despoix (Université de Montréal)
Michael Eberle-Sinatra (Université de Montréal)
Dominic Forest (Université de Montréal)
Marion Froger (Université de Montréal)
André Gaudreault (Université de Montréal)
Jean-Claude Guédon (Université de Montréal)
André Habib (Université de Montréal)
Arthur Kroker (University of Victoria)
Jean-Marc Larrue (Université de Montréal)
Marie-Madeleine Mervant-Roux (Centre national de la recherche scientifique)
Viva Paci (Université du Québec à Montréal)
William Straw (Université McGill)
Collaboratrices et collaborateurs
Étienne Beaulieu (University of Manitoba)
Michael Cowan (Université McGill)
Patrick Feaster (Indiana University)
Cécile Obligi (Bibliothèque nationale de France)
Suzanne Paquet (Université de Montréal)
Johanne Villeneuve (Université du Québec à Montréal)
Projet dirigé par André Gaudreault
Site Internet : www.cinemamuetquebec.ca
Les différentes ressources du site permettent de se familiariser tant avec les débuts de la production de films au Québec qu’avec ceux des projections cinématographiques et des salles de cinéma. La visite du site permet de découvrir l’impact que les vues animées eurent entre les années 1896-1930 sur une société québécoise en pleine transformation.
Plusieurs historiens et spécialistes du cinéma au Québec ont collaboré à la préparation des nombreux textes et activités proposés par le site « Le cinéma au Québec au temps du muet ». Les ressources préparées par les collaborateurs du site sont par ailleurs appuyées par une vaste sélection de documents numérisés provenant des collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et de la Cinémathèque québécoise. Il est ainsi possible de consulter un grand nombre d’articles issus de la presse de l’époque, de publicités de salles de cinéma, d’affiches, de cartes postales, de photographies et de portraits de stars témoignant de l’émergence du cinéma au Québec. Des activités pédagogiques développées en collaboration avec des professionnels de l’enseignement permettent de plus aux élèves de niveaux secondaires d’approfondir leur connaissance de l’histoire sociale, politique et culturelle du Québec et du Canada.
Le site est le fruit d’un partenariat entre le GRAFICS (Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique) de l’Université de Montréal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec et la Cinémathèque québécoise. La réalisation du site « Le cinéma au Québec au temps du muet » a été rendue possible grâce au financement du Fonds des partenariats du programme Culture canadienne en ligne de Patrimoine canadien.
Comité de direction
Alain Boucher (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)
André Gaudreault (Université de Montréal)
Pierre Véronneau (Cinémathèque québécoise)
Équipe de coordination
Louis Pelletier, coordination scientifique et conception.
Karine Boulanger, coordination générale, phase 1
Lise Gantheret, coordination générale, phase 2
Dominique Noujeim, coordination générale, phase 3
Denis Simard, coordination et conception technique
Lisa Pietrocatelli, coordonnatrice du GRAFICS
Comité-conseil du GRAFICS
André Gaudreault (Université de Montréal)
Germain Lacasse (Université de Montréal)
Jean-Marc Larrue (Université de Montréal)
Jean-Pierre Sirois-Trahan (Université Laval)
Pierre Véronneau (Cinémathèque québécoise/Université de Montréal)
Site Internet : cinemaparlantquebec.ca
Projet dirigé par André Gaudreault
Le site Internet permet de découvrir plus de soixante-dix films de fiction, documentaires et d’actualités tournés au Québec entre l’avènement du cinéma parlant, au tournant des années 1930, et l’arrivée de la télévision, en 1952. De plus, il est possible de faire connaissance, à travers de nombreux textes et documents, avec les artistes, artisans et entrepreneurs qui ont fait l’histoire du cinéma au Québec. Une frise chronologique abondamment illustrée permet de se familiariser avec le contexte historique canadien et international. Une carte interactive donne accès à des images tournées dans les diverses régions du Québec, et de découvrir plus d’une centaine de salles de cinéma de la province. Le site offre en outre une riche base de données donnant accès à plusieurs milliers de documents traitant du cinéma, recueillis dans de nombreux journaux et périodiques québécois. Cette réalisation constitue le second volet d’un vaste projet de mise en valeur du patrimoine cinématographique québécois amorcé avec le siteLe cinéma au Québec au temps du muet (1896-1930).
Dominique Noujeim
Louis Pelletier
Alain Boucher, Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Pierre Véronneau, Cinémathèque québécoise
James Roberts, Office national du film du Canada
Ragnhild Milewski, Office national du film du Canada
Dominique Noujeim, coordination générale
Louis Pelletier, coordination scientifique
Hubert Sabino, assistant à la coordination scientifique
Yves Lever (chercheur indépendant)
Louis Pelletier (Université Concordia)
Pierre Pageau (chercheur indépendant)
Pierre Véronneau (Cinémathèque québécoise / Université de Montréal)
Collaboration à la recherche et à la rédaction
Hubert Sabino (Université de Montréal)
Ce moteur de recherche permet d’obtenir des listes de films ou de séries qui ont été tournés partiellement ou entièrement au Québec. Il permet également d’afficher l’information pertinente au sujet de ces films ou de ces séries sous la forme de fiches. Ces dernières contiennent l’ensemble des informations disponibles sur les films et recensées par l’équipe de recherche : par exemple, le titre vedette et les titres alternatifs d’un film, ses dates de tournage, les lieux de tournage, les agents de production, etc.
Chercheur principal et coordonnateur
Pierre Véronneau (Cinémathèque québécoise / Université de Montréal)
Co-chercheurs
André Gaudreault (Université de Montréal)
Germain Lacasse (Université de Montréal)
Assistants de recherche
Louis Pelletier
Sylvie Bissonnette
Ariane St-Pierre
Carolina Lucchesi-Lavoie
Base de données
François Latour (programmation)
Louis Pelletier (Guide de rédaction)
Sylvie Bissonnette (analyse et spécifications)
Ariane St-Pierre (graphisme)
Première filmographie Web de 2002 :
Direction
André Gaudreault
Collaboration à la direction
Germain Lacasse
Assistants de recherche
Karine Martinez (principale assistante)
Karine Boulanger
Kareen Dionne
Louis Pelletier
Jacynthe Plamondon-Émond
Denis Simard
Site Internet: ludicine.ca
LUDICINÉ est le portail de la recherche sur le cinéma, le jeu, le cinéma interactif et le jeu vidéo au sein du département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques à l’Université de Montréal. LUDICINÉ regroupe les publications, bases de données et événements développés au sein de divers projets de recherche de l’équipe.
Sous la direction de :
Bernard Perron
Dominic Arsenault
Carl Therrien
Design du site
Mireille Léger-Rousseau
Conception graphique
Sébastien Babeux
Site Internet : poc.uqam.ca
Le groupe de recherche Cinéma et oralité a créé une base de données donnant accès aux descriptions les plus exhaustives d’une série de cas de pratiques cinématographiques orales. Lobjectif de cette réalisation était de concevoir un outil d’enquête, de référençage et de comparaison des formes de pratiques orales du cinéma dans le monde et les différentes cultures en mettant en place une base de données fonctionnant en réseau.
Responsables
Germain Lacasse (Université de Montréal)
Vincent Bouchard (University of Louisiana at Lafayette)
Gwenn Scheppler (Université Laval)
Collaborateur
Laboratoire NT2
Fragmentation de la bande et segmentation du filmage dans les « vues animées »
Recherche sous la direction d’André Gaudreault (Université de Montréal).
Résumé
Cette recherche, mise en branle en 1993, consiste à repérer les différentes traces de fragmentation, d’assemblage et, éventuellement, de montage dans les vues réalisées au début du cinéma, en vue de contribuer au renouvellement des hypothèses traditionnelles sur la question. L’examen rapproché et exhaustif du corpus des vues éditées par la maison Lumière (entre 1895 et 1905) et de celui des vues réalisées chez Edison entre 1890 et 1900 a permis de découvrir qu’une quantité impressionnante de vues tournées dès avant 1900 sont constituées de photogrammes prélevés sur plus d’un bloc temporel, contrevenant ainsi au modèle canonique dit de la continuité photogrammatique. Ces vues non continues – la succession des photogrammes qui les composent est nécessairement affectée d’au moins une césure – impliquent la réunion ou l’adjonction, via une forme minimale de « montage », d’au moins deux segments distincts. La recherche en cours implique donc une réévaluation du cinéma des premiers temps eu égard, notamment, à la soi-disant naissance du langage cinématographique.
Téléchager la version française en format PDF
Téléchager la version anglaise en format PDF
Collaborateurs
Jean-Marc Lamotte, au Service des archives du film du Centre national de la cinématographie (Bois d’Arcy) entre 1992 et 1996.
Anne Gautier au Service des archives du film du Centre national de la cinématographie (Bois d’Arcy) entre 1992 et 1996.
Collaborateurs occasionnels
Philippe Marion, professeur, Université catholique de Louvain
Frank Kessler, professeur, Universiteit Utrecht
Participation spéciale
Tom Gunning, professeur, University of Chicago
Auxiliaires de recherche
Stéphanie Côté, candidate à la maîtrise, Université de Montréal
Nicolas Dulac, candidat à la maîtrise, Université de Montréal
Églantine Monsaingeon, candidate au doctorat, Université de Montréal
Les réflexions dont fait état la présente section du site Web du GRAFICS proviennent d’une recherche conduite grâce à l’obtention, par André Gaudreault, d’une Bourse Killam de recherche (1997-1999) et de subventions de recherche de la part du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), depuis 1998. Le GRAFICS reçoit par ailleurs, depuis 1994, un important financement annuel de la part du Fonds québécois pour la recherche sur la société et la culture (anciennement FCAR).